On viendait voir les zoziaux !

Messages : 3 Date d'inscription : 27/11/2010

Une invitation avait été lancé a la gamine à une cérémonie d'adoubement. Et sa mère lui avait promis qu'elle pourrait la rejoindre pour voir les oiseaux du Grand Fauconnier. Bon le titre ne lui parle pas trop à la mioche, juste que l'ami de sa mère à plein de bêtes à plumes, qui soit disant se font des bisous, même si depuis cette révélation elle a bien étudié avec attention les pigeons et qu'elle n'en a jamais prit un sur le fait ! Mais bon des fois c'est bête un pigeon qu'elle dit la voisine. Alors peut-être que eux ils ne se sont pas des bisous. Donc du coup ils sont bien les pigeons parce que les bisous sur le bec c'est vraiment beuuuuurk !

Ambre avait longuement hésité avant d'accepter de répondre à la demande de Cassandre. "Oui mais maman elle a promis, même que la neige elle ne recouvre pas toute la route ! Puis elle me manque, j'veux voir ma môooooomaaaan ! ". A ça elle avait ajouté son plus bel air de chien battu avec les fameuses larmes de crocodiles et la nounou n'avait pas resisté bien longtemps. Enfin ca dépend, il a fallu 2 jours de caprice quand même ! Et ca, c'est long pour une petite tête blonde. Trèèèèèèèèèèès long même.

Mais le principal c'est qu'elles étaient enfin là. Heureuse, Cassandre affichait un large sourire malgré le froid qui lui mordait les joues et le bout du nez au point de les rosir. Bon ben maintenant qu'elles sont plantées devant la herse moi j'sais pas ce qu'il faut faire, j'ai que 8 ans hein, alors j'laisse Ambre gérer. C'est elle la grande après tout !

Messages : 9 Date d'inscription : 28/11/2010

Allons bon, les voilà en LD. Non pas qu'Ambre avait horreur de ce duché, mais pour visiter, il y a mieux que l'hiver pour cela. Et puis, elle n'avait pas le prit le temps de prévenir la Blanche qu'elles débarquaient plus tôt que prévu. La jeune fille espérait que cela ne poserait pas de problème aux maitres des lieux. De toute façon ce n'était qu'une visite d'une petite fille à sa mère, ensuite elles descendraient au village le plus proche pour y passer la nuit.
Mais Cassandre avait lourdement insistée pour voir Lucie, alors elle ne pouvait guère dire non constamment. C'est qu'elle ne pouvait pas profiter de sa mère comme elle le voulait, celle-ci étant souvent absente pour aider autrui. Mais comme toute chose, celà avait un prit, et c'est la famille proche du Chevalier qui en patissait au quotidien.

Elles étaient donc là, plantées devant les grilles du domaine des Gaudemar, attendant qu'on détecte leur présence.

Messages : 28 Date d'inscription : 06/01/2010

J'étais dans un arbre perché profitant des quelques rayons de soleil qu'offrait l'hiver pour chasser.
Mon arc était bandé et je suivais des yeux le blanc lapin quand ce dernier détalla dans les talus enneigés.
J'entendis le crissement des sabots ... Voilà que les cavaliers se rapprochaient.
L'arbre me servait de poste de surveillance quand il ne me servait pas de poste de chasse.
Je les regardait passer et s'immobiliser tout proche de moi ...
Le Vicomte m'avait appris cette vielle ruse de roublard comme il disait, "ne te cache pas là où on t'attend quand tu sais que tu es plus faible".
J'avais assimilé ça pour délaisser la tour de garde à mon arbre perché.
La corde tendu et la flèche encochée qui pointée vers les visiteurs je criais m'efforçant d'avoir la voie la plus grave possible pour cacher ma non mue !

Qui va là ?!!

Messages : 9 Date d'inscription : 28/11/2010

Elles étaient là à attendre patiemment. La jeune fille entoura son bras autour des épaules de Cassandre pour la ramener vers elle pour la réchauffer un peu. A force de rester dehors, elle allait finir par attraper un bon rhume. Et ce n'était vraiment pas le moment pour ça. Ah ca non, Lucie lui dirait à coup sur que c'était une insconsciente !

Un léger sursaut la prit lorsqu'il voix encore juvénile se fit entendre. Eh ben, ils les prennent jeunes par ici les gardes. Mais Ambre ne montra pas au garçon que malgré la tentative d'imitation d'une voix virile, il s'était trahi tout seul.

Bonjour ! Nous sommes la famille De Castelléo, nous aimerions voir Lucie qui travaille pour vos Maitres. Enfin si cela est possible...

Elle aurait du attendre l'autorisation de la Blanche de la rejoindre... ouais elle aurait du !

Messages : 28 Date d'inscription : 06/01/2010

Je savais pas qui c'était de Castelléo moi, elle en a de bonne celle là. M'enfin les deux femmes ne semblait pas des plus dangereuse même si le vicomte disait de toujours se méfier.
Je rengaine mon arc, le passe autour de ma poitrine et range la flèche. Hop hop hop je saute de branche en branche pour redescendre de l'arbre.
Souple comme un félin je tombe sur mes pattes, je réajuste mon galeron de feutre grossièrement fait et m'assure que la plume y est toujours figée.
Je pousse les lourdes grilles du domaine et j'attrape les rennes du cheval.

Veuillez me suivre m'dame, je vais m'occuper du cheval.

Je marchais le pas souple et l'oreille au aguets pour déceler tout changement de rythme suspect des femmes qui me suivaient.
Je les conduisais sur l'allée devant le manoir.
Je leur indiqué le Venstibule.

Par ici m'dame, Alexian l'intendant du domaine va venir vous chercher, je mène votre monture aux écuries.
Il a un nom vot dada ?

Ben oui c'est important pour lui parler après, c'est Nyna qui m'avait appris ça !!

Messages : 3 Date d'inscription : 27/11/2010

Une voix se fit entendre et la gamine leva le minois en l’air cherchant où se planquait le petit farceur. Ben voui y’avait forcément quelqu’un dedans parce que les arbres ça ne parle pas ! Sauf dans les cauchemars quand ils sont méchants et qu’ils essaient de vous dévorer. Ambre avait visiblement trouvé avant elle l’individu, parce qu’elle s’adressa à lui pour les présenter. Cassandre espérait bien qu’elles allaient pouvoir aller au chaud parce qu’elle commençait vraiment à avoir trop froid.

Enfin le garde descendit de son perchoir et… oooooooh il était à peine plus grand qu’elle ! Elle fronça un instant ses sourcils et se rapprocha de sa nounou. Silencieuse, elle se contentait d’observer. Toutefois, lorsque le gamin leur demanda le nom du cheval alors qu’elles commencer à prendre le chemin pour le vestibule, la petite tête blonde s’empressa de répondre.

C’est Nigerius, il est à mon papa.

« Etait » aurait été plus juste, mais chuuuut faut pas le dire.

» On viendait voir les zoziaux ! (Scène deux)